L’IRM avec la mammographie diagnostique efficacement la récidive du cancer du sein

Le cancer du sein c’est l’un des cancers les plus fréquents chez les femmes. Dans de nombreux cas, cette maladie se développe entre les âges de 40-50 ans, mais au cours des années dernières on diagnostique le processus oncologique chez les femmes plus jeunes. C’est pourquoi un rôle extrêmement important pour le traitement adéquat et opportun joue le diagnostic de haute qualité et la capacité technique des équipements médicaux, où il aura lieu.


Les méthodes de screening en oncologie

Les principales méthodes de screening et de diagnostic des processus oncologiques du sein sont sont la mammographie et le diagnostic ultrasonore. Cependant, les résultats d'une étude des scientifiques coréens, rendus publics en Juillet 2017 la revue oncologique JAMA, montrent que l'IRM avec la mammographie augmente la détection de récidive du cancer du sein chez les femmes qui ont déjà traité cette maladie. En outre, le diagnostic d’IRM est un complément plus informatif à la mammographie que l'échographie.

De 2010 à 2016, dans les centres médicaux de la Corée du Sud, on menait une étude prospective, dont le but était de déterminer la faisabilité du diagnostic par IRM et par échographie, en combinaison à la mammographie. Il était également important la détection accélérée des récidives du cancer chez les jeunes femmes, qui traitaient auparavant le cancer du sein à l’aide d’intervention chirurgicale conservatrice en combinaison avec la radiothérapie. Une comparaison de ces deux méthodes a montré que l'utilisation d'études d'IRM et de la mammographie était plus efficace pour le diagnostic du cancer récurrent du sein.



La comparaison des méthodes de diagnostic

De nombreuses études montrent que les femmes qui ont attrapé le cancer du sein avant 50 ans et qui ont reçu une chirurgie conservatrice au lieu de mastectomie, il leur reste un risque à vie de 20% de la récidive de la maladie. Cependant, dans les instructions pour le screening du cancer du sein chez les femmes qui ont déjà souffert de cette maladie, malgré les inconvénients de la mammographie, il n’est pas  recommandé de réaliser l’IRM.

C’est pourquoi le médecin Nariya Cho, avec un groupe de l'hôpital universitaire national de Séoul, ont mené une étude de screening de trois ans, qui comprenait la mammographie annuelle, le diagnostic ultrasonore et d’IRM. Dans l’étude ont participé 693 femmes âgées de 20 à 50 ans avec les diagnostics de carcinome canalaire in situ et de cancer du sein invasif, qui étaient traitées par des méthodes conservatrices.

En analysant des résultats de l'étude, on a détecté la cancer du sein chez 17 femmes sur 693 (2,3%), dont 12 ont été diagnostiqués dans la première année, 3 - pour la deuxième année, et 2 - dans le troisième.

Après avoir analysé toutes les données, les chercheurs ont conclu que la mammographie en combinaison avec l'IRM montre les meilleurs résultats en termes de sensibilité de la méthode et la vitesse de détection du cancer. Cependant, 13 des 17 cas étaient au stade 0 ou I. L'échographie avec la mammographie ont également montré de bons résultats, mais ce type de screening était de moindre qualité par rapport à la mammographie + IRM.

La comparaison des résultats:

  • La mammographie - 4,4 cas de cancer pour 1000 femmes;
  • L'échographie + la mammographie - 6,8 cas de cancer pour 1000 femmes;
  • L’IRM + la mammographie - 8,2 cas pour 1000 femmes.

Ces chiffres démontrent que la réalisation d'une étude échographique ou d’IRM ont un sens pour la réalisation de screening annuel chez les femmes, qui ont été déjà malades de cancer du sein et qui ont subi la zonectomie.

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Diana Balog, médecin, Société BiMedis